Ce groupe de travail avait pour finalité d’exposer la mise en place de ces tests. Nous ne reviendrons pas en détail sur le peu de moyens humains qui en limitent le déploiement. La FSU a surtout indiqué ses craintes qu’ils arrivent trop tard au regard de l’avancée de la pandémie.
La FSU a exposé la situation dramatique du remplacement dans le premier et second degré.
Ainsi en Indre et Loire, mardi dernier 50 classes n’avaient pas de remplaçant et notre enquête départementale lancée lundi décompte déjà plus de 200 jours !
La FSU-Snuipp a mis en avant l’impossibilité pour les directeurs-trices et adjoints de gérer seuls ces absences parfois sur plusieurs semaines. Les écoles sont « coincées » entre le protocole qui impose un non-brassage et les parents qui veulent maintenir l’accueil de leurs enfants. Nous avons demandé un écrit de notre hiérarchie en direction des parents déchargeant les écoles de cette responsabilité.
Mme la Rectrice devait prendre en compte cette question ainsi que le DASEN37.
Dans l’attente de leur réponse, nous invitons toutes les écoles à se saisir de nos consignes notamment en proposant aux parents de s’adresser directement aux IEN (modèle de courrier sur notre site). Merci de continuer à remplir notre enquête en ligne, elle est indispensable pour dire la réalité du terrain : nous sommes en relation avec la presse.
MATERNELLE Enfin une prise de conscience de la situation !
Lors de ce groupe de travail, le médecin du Rectorat a indiqué travailler à des protocoles pour les maternelles. Actuellement, une classe est fermée dès qu’un cas positif est identifié mais les tests sont rares. Il serait possible prochainement, si un foyer de contamination était avéré dans une famille que l’enfant soit considéré comme cas probable entrainant la fermeture de la classe. Le Rectorat attend la validation du dispositif par le Ministère. Lors de ce groupe de travail, le médecin du Rectorat a indiqué travailler à des protocoles pour les maternelles Actuellement, une classe est fermée dès qu’un cas positif est identifié mais les tests sont rares. Le Rectorat a aussi « lâché » que le taux d’incidence était de 100 pour les enfants de moins de 9 ans ! Avec un tel taux qui doit être bien plus élevé pour les tranches d’âge supérieur, la présence du covid dans nos classes n’est plus à discuter ! Mais ou sont les dispositifs mis en place par notre employeur ?
A noter lors de cette réunion, l’intervention de Mme la secrétaire générale du 28 qui a expliqué que les problèmes de remplacement étaient liés aux ASA pour le 3° trimestre de grossesse et aux collègues qui prenaient des rendez-vous médicaux exprès sur le temps de travail. Elle indiquait même avoir donné ordre aux IEN de refuser ces demandes de RDV. La FSU-SNUipp est intervenue pour dénoncer ces propos faux sur la forme et le fond. Nous avons demandé l’intervention de Mme la Rectrice pour protéger et défendre les droits des personnels de l’Eure et Loir. La réponse ne s’est pas fait attendre, nous avions dans la soirée une réponse du Rectorat indiquant que « Les autorisations d’absence seront autorisées dans l’ensemble de l’académie avec les règles habituelles. » Point final !