La première conférence de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté s’ouvre aujourd’hui.
Dans notre pays, pourtant septième puissance mondiale, la pauvreté touche 9 millions de personnes et 1 enfant sur 5 vit sous le seuil de pauvreté…
Pour qu’elle soit à la hauteur de l’indignation et de la colère légitimes que suscite ce constat sans appel, cette conférence doit aboutir sur des mesures urgentes, concrètes et ambitieuses. C’est ce que la FSU attend !
Car si le gouvernement annonce de premiers résultats suite aux mesures mises en place, cela reste très insuffisant au regard des enjeux et de l’urgence.
Travail, santé, logement, transports, culture, éducation… tous les domaines sont concernés, tous les droits sociaux sont affectés, tous les acteurs doivent être davantage mobilisés et les budgets alloués doivent être augmentés en conséquence.
Pour la FSU, la lutte contre la pauvreté ne peut s’envisager sérieusement sans s’attaquer aux causes, ce qui nécessite d’engager une autre répartition des richesses avec la solidarité comme fer de lance, d’éradiquer les inégalités femmes/hommes, d’augmenter le niveau du pouvoir d’achat de toutes et tous, d’assurer des services publics de qualité sur tout le territoire pour garantir à toutes et tous d’accéder à leurs droits sociaux et fondamentaux, de mener des politiques pour lutter contre toutes les inégalités.