Souffrance au travail et risques psychosociaux à l’Université d’Orléans.
Orléans, le 1er octobre 2012.
Comme dans certaines grandes entreprises, la souffrance au travail et les risques psychosociaux (RPS) sont malheureusement en recrudescence dans nos Universités.
Ces fléaux sont également avérés à l’Université d’Orléans comme l’indique le rapport d’activité annuel, pour l’année 2011, du médecin de prévention de l’université d’Orléans.
Nous, organisations syndicales signataires, regroupées en intersyndicale, après plus de deux ans de pénibles tractations avec la gouvernance de l’université, avons obtenu que soit enfin mis en place un dispositif de prévention et de traitement de cette souffrance au sein de l’Université d’Orléans.
A la demande des organisations syndicales, un Comité technique, s’est réuni le 21 septembre 2012 avec comme point unique à l’ordre du jour la question des risques psychosociaux (RPS) et la souffrance au travail.
Reprenant une de nos propositions, le Président s’est engagé à demander la création d’un poste de médecin-psychologue, venant renforcer le service de médecine de prévention. Son profil exact devrait être très prochainement défini en Comité Hygiène et Sécurité des Conditions de Travail (CHSCT). Le CHSCT doit être une instance incontournable en matière de conditions de travail.
Ses missions principales seront de mettre en place de façon pérenne un dispositif d’observation et de détection des conditions de travail à risques ainsi que de détecter et traiter la souffrance au travail actuelle.
Cependant, nous n’avons pas obtenu la mise en place d’un audit général sur les conditions de travail et la souffrance à l’échelle de toute l’Université d’Orléans.
Nous trouvons fort dommageable de ne pas enclencher ce dispositif par un diagnostic général, seule base possible sur laquelle s’appuyer.
Lors de ce Comité Technique, le président n’a malheureusement pas accordé de suite aux doléances des organisations syndicales concernant les situations de précarité (CDD), l’instauration de primes « au mérite », les mutations contraintes et les restructurations de services ou de composantes se succédant au sein de l’établissement depuis l’instauration de la Loi LRU.
Enfin, les organisations syndicales exigent que la problématique des risques psychosociaux et de la souffrance au travail puisse également être évoquée régulièrement au Conseil d’administration.
Les organisations syndicales UNSA-Education, FSU et Sud-Education, de l’Université d’Orléans.